jeudi 3 janvier 2013

Nous, laea_2 et Khaly, rôlistes d'ailleurs

Il y a quelques mois se tenait la campagne "moi, rôliste", au cours de laquelle des rôlistes témoignaient de tout ce que leur avait apporté le jeu de rôle dans leur vie. C'est pour apporter ma petite pierre à cette campagne que j'ai ouvert ce blog, en proposant à d'autres rôlistes de l'utiliser pour apporter leur témoignage. Las ! Deux d'entre eux m'ont soumis leur témoignage via Facebook, et ces messages privés se sont trouvés automatiquement classés dans "autres", sans le moindre avertissement, et je les ai donc ratés jusqu'à ce jour. Voici donc, avec beaucoup de retard, de nouveaux témoignages pour dire que le jeu de rôle, c'est bon pour l'équilibre mental, la vie sociale, la culture et la créativité...


J'ai découvert le jeu de rôle en arrivant à l'université. J'en avais déjà entendu parler et ça avait l'air chouette, alors j'ai essayé et j'ai adopté.
Le jeu de rôle m'a d'abord permis de me lier d'amitié avec certaines personnes. On ne compte plus le nombre de fou rires générés par les soirées de JDR et les bons souvenirs qui restent tant dans le jeu que dans la réalité.
A travers plusieurs personnages, j'ai pu faire agir mon personnage dans le jeu comme je ne le ferais jamais dans la réalité. Ca permet de se défouler, de se changer les idées.
J'ai aussi beaucoup développé ma créativité à travers le JDR, tant en joueuse qu'en maître de jeu. Il faut trouver des solutions originales aux situations problématiques et beaucoup se renseigner dans différents domaines : la culture générale en prend un grand coup de croissance !

 laea_2


Mon premier contact avec le Jdr remonte à mes 16 ans, j'étais en seconde et un pote qui comme moi jouait à Warhammer Battle me fout sous le nez le bouquin de règles de Warhammer RPG (Role Playing Game, l'anglais pour JDR) . S'ensuit une partie peu intéressante car j'étais le meneur mais pendant laquelle quelque chose s'éveilla en moi. Je ne saurais pas quoi dire, peut-être la possibilité de pouvoir faire vivre mon imagination et de me plonger dans le monde du fantastique.
J'ai grandi avec les contes de fées puis avec Bilbo et le Seigneur des Anneaux et autres cultures de l'imaginaire. D'ailleurs Tolkien lui-même disait que ces livres étaient des contes de fées. C'est assez naturellement que le chemin vers le jeu de rôle s'est tracé.
Plus le temps passait et moins j'avais l'occasion de jouer à mon grand dam. Mais lorsque je me suis fait violemment plaquer, j'ai profité d'internet pour rejoindre un forum qui fait du JDR en ligne (Donjons & Dragons 3.5), et sur ce site j'ai rencontré des passionnés, tissé des liens de camaraderie et même d'amitié avec certains membres. J'en ai rencontré certains en vrai. D'ailleurs l'un de ceux-ci est aujourd'hui l'un de mes amis les plus proches avec qui je continue de pratiquer (Le livre des cinq anneaux, Star Wars, Disque-Monde, Donjons & Dragons...) et qui m'a fait connaître les joies de la reconstitution médiévale. Pour conclure, je dirais qu'au lieu de me pousser au suicide, le jeu de rôle m'a sorti du fond du gouffre dans lequel la vie m'avait jeté, il m'a permis de rencontrer beaucoup de gens et d'avoir une vie sociale et ça m'a donné la possibilité de revoir mon niveau de français à la hausse (vocabulaire, grammaire, conjugaison, écriture). Je ne sacrifie pas des chatons à Satan, je n'ai pas d'autel à la gloire de Merrshaulk dans mon placard et j'ai une personnalité parfaitement équilibrée (diagnostic médical à l'appui) bien que l'on puisse facilement croire l'inverse quand je fais exprès (ah oui le jdr peut aider pour le théâtre).

Khaly

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